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« Merci infiniment pour votre travail », s’exclame un monsieur venu récupérer ses chaussures, dotées de semelles comme neuves, le sourire aux lèvres. Pour Maximilien Mauriès, cordonnier rue Durantin, il n’existe pas de plus belle récompense que la satisfaction de ses purchasers. « Ça nous met en joie pour toute la journée, c’est la meilleure des paies », confie-t-il. Dans son atelier, le parfum du cuir se mêle aux effluves de colle, tandis que le ronronnement des machines fait écho au trottinement régulier d’une vieille horloge égrénant les secondes.
©Jagoda Bartus/ Le Bonbon
Aux côtés des bottines, mocassins, escarpins et autres souliers qui attendent d’être réparés, trône d’ailleurs une multitude d’objets chinés puis, parfois, restaurés par celui qui se qualifie aussi bien de passionné de chaussures que de mécanique. Un goût prononcé pour l’authentique, pour l’artwork de donner une seconde vie à des objets capables de raconter une nouvelle histoire.
Des bureaux à l’artisanat
S’il célèbrera dix ans de métier en 2026, cet Albigeois d’origine a ouvert les portes de la Maison Mauriès à Montmartre il y a quatre ans. Un choix de vie presque instinctif, nourri par le rêve d’être artisan, de travailler de ses mains et d’être indépendant, après plusieurs années passées dans le monde de la banque. De cette vie d’avant, il a conservé le sens du commerce et de la relation shopper, des compétences précieuses qui lui servent au quotidien — preuve que de la banque à la cordonnerie, il peut n’y avoir qu’un pas.
Transmettre son savoir-faire aux plus jeunes
Chaussures, sacs, cuirs déchirés, rapiéçage… L’objectif de la Maison Mauriès est de tout réparer. À la cordonnerie, aucune journée ne ressemble à la précédente, bien que les mois d’automne et d’hiver soient les plus chargés de l’année. « Il y a le facteur pluie et froid qui entre en compte », précise-t-il. Deux jeunes visages accompagnent Maximilien dans ses missions quotidiennes : Lorenzo — ancien apprenti devenu salarié — et Méline, apprentie. Une transmission qui lui tient à cœur et fait écho au tuteur qui l’a lui-même formé à ses débuts : « Il m’a tout appris. Je dis souvent à mes apprentis : ils vont avoir plusieurs professeurs, mais un jour ils auront un mentor, quelqu’un qui leur donnera tout ».

©Jagoda Bartus/ Le Bonbon
Qu’est-ce qui les a le plus surpris en entrant dans la career ? « La colle : on la laisse sécher avant de coller, ça n’a pas de sens », répond Lorenzo. Mais aussi et surtout, l’exigence physique du métier. « Beaucoup de choses sont faites à la primary et sont lourdes même si le cuir est un matériau souple. On dit même qu’on développe le “muscle du cordonnier” sur la primary, à power d’utiliser la cisaille », explique Maximilien. Un métier ardour donc, riche d’enseignements, qui perpétue un savoir-faire artisanal où chaque geste compte, et où la qualité prime face à une ère du tout-jetable. Un luxe discret, celui du temps et des belles choses.
Maison Mauriès
22, rue Durantin — 18e
Du mardi au vendredi de 9h à 13h30 et de 14h30 à 19h
Samedi de 9h à 13h
@maximilienmauries
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